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D.E.S.C.O.P.E.M/E.M.D.R.

L’acronyme signifie : Désensibilisation Simultanée des Corps Physique, Emotionnel et Mental, c’est-à-dire déprogrammation des effets traumatiques au niveau de la mémoire sensorielle, émotionnelle et cognitive.  Variante – plus analytique – de la célèbre technique de l’E.M.D.R. (Eye Movement Desensitivation and Reprocessing) découverte à Palo Alto par la psychologue américaine Francine Shapiro en 1987 puis importée en France par le Docteur David Servan Schreiber, D.E.S.C.O.P.E.M. est une approche développée par Maud Séjournant (psychothérapeute chamane élève de Don Miguel Ruiz, célèbre pour ses enseignements des accords toltèques), résultant d’une synthèse intégrant les bases de l’EMDR, la PNL, la kinésiologie, l’EFT et les travaux du Dr Calanga sur les méridiens en médecine chinoise. J’y ai été formée en 2002 à Paris par Mme Pascale Verrien, psychologue formatrice. 

En effet, lors d’un trauma, ou en situation de stress aigu, le lobe frontal (le cerveau analytique) se déconnecte, le système limbique prend le dessus et se met à hyperfonctionner. C’est pourquoi  l’événement traumatique n’est pas mémorisé dans l’hippocampe, mais dans l’amygdale. Celle-ci stocke les souvenirs associés à des émotions brutes de façon non chronologique, hors temps. Or, ces souvenirs vont refaire surface dans la vie du sujet par « flashs », à cause d’une odeur, d’une sensation, d’un mot prononcé ou d’une situation qui est inconsciemment identifiée comme ressemblant à celle du traumatisme initial. Ainsi, le sujet va en quelque sorte basculer dans le passé et ressentir les mêmes sensations corporelles, les mêmes émotions, revivre les mêmes pensées et la même détresse qu’au moment du traumatisme. Il ne pourra pas en sortir seul car le cerveau analytique est court-circuité par le cerveau limbique. Ayant en quelque sorte régressé à l’état d’enfant (parfois à l’état de nourrisson), il se retrouve inapte à mobiliser ses facultés d’adulte. 

Il suffit de partir de l’évocation d’un souvenir traumatique, d’une situation d’inhibition, de blocage, de conflit, ou de réactions émotionnelles disproportionnées et incontrôlables (melt down, shut down, phobie). Grâce au repérage puis au renversement des croyances négatives entravant une représentation ou un comportement plus optimal dans la situation donnée (par exemple, « je ne peux pas dire ce que je ressens » ; « je n’ai pas le droit de prendre ma place » ; « les besoins de l’autre doivent passer avant les miens » ; « je suis nul » ; « je n’y arriverai jamais » ; « je suis toujours rejeté, incompris… » etc.), la déprogrammation se fera par le simple mouvement rapide et simultané́ des deux yeux. Le tapping permet alors la reconnexion kinesthésique des deux hémisphères cérébraux et l’intégration du travail qui vient d’avoir lieu (ancrage de croyances positives, « digestion » du traumatisme et des émotions négatives associées).